Stages
ven 7 & sam 8 Nov
Laure Terrier / Cie Jeanne Simone
STAGE
Centre Socio-Culturel Le Palabre & en extérieur • Aubenas
+ d'infoRésidence
Laure Terrier et Sarah Grandjean
UN TRUC QUI SE MARCHE
Gravières
du 3 au 7 novembre • Gravières
Un truc qui se marche, c’est une dérive qui se tisse depuis les endroits qu’elles côtoient et les gens qu’elles rencontrent.
Dans un village, peut-être autour, emprunter des trajets côte à côte et sentir où cela mène. Avancer. Rembobiner.
Rencontrer, se laisser rencontrer, offrir et recevoir des itinéraires, laisser apparaître des protocoles et des danses d’arpentage. Vivre des bouts d’ici et favoriser des points de rencontre.
Écouter, récolter, tracer, jouer, retracer des marches et des démarches. Observer des façons et des directions.
À la suite de leur performance RELEVÉS DE TERRAIN au festival en juillet 2025, FORMAT réitère son invitation à Laure Terrier et Sarah Grandjean de la compagnie Jeanne Simone. Pendant deux semaines de résidence à Gravières en novembre 2025 et avril 2026, les artistes se consacrent à un laboratoire de recherche en mouvement avec Un truc qui se marche. Elles poursuivent notamment leur exploration autour de la marche à reculons.
Cette première semaine de résidence se poursuit par un stage avec Laure Terrier les 7 et 8 novembre.
Laure Terrier
Chorégraphe et danseuse, Laure Terrier a développé son appétit pour la création entre danse et théâtralité en participant à des projets artistiques au sein d’espaces atypiques. Interprète pour Odile Duboc et Nathalie Pernette, elle s’intéresse ensuite au clown lors de collaborations avec Nicole Rivier et Franck Esnée, avant de créer sa propre compagnie en 2004. Avec la compagnie Jeanne Simone, elle explore une dramaturgie des corps à l’écoute de l’environnement qui les entoure. Elle conçoit ses propositions artistiques avant tout en lien avec les espaces dans lesquels elles se déploient. Espaces et lieux deviennent ainsi les partenaires de jeu privilégiés de ses créations hybrides, à mi-chemin du spectacle et de la performance.
Sarah Grandjean
Sarah Grandjean entreprend la danse comme un terrain d’action pour se mouvoir, percevoir et tenter de comprendre le monde ou plutôt de résonner en lui. Dans ses réflexions, ses socles et ses manières, il y a surtout le butoh – qu’elle pratique depuis une dizaine d’années avec Gyohei Zaitzu, Yumoki Yoshioka, Camille Mutel et Imre Thormann. Mais aussi, l’étude de la fasciathérapie en lien avec le mouvement, portée par Anja Röttgerkamp. Et puis le clown, de façon constante et souterraine. Elle porte des recherches chorégraphiques, joue, initie et construit des performances situées pour l’espace public, le milieu rural ou tout autre espace non dédié. Avec sa coéquipière Nathalie Bonafé, elle a co-fondé demeure drue. En parallèle, elle s’ancre dans des travaux auprès de Laure Terrier chez Jeanne Simone.